Pascal Forget Opus Case+ Pendix

Le vélo comme moyen de transport c’est agréable, sauf qu’on est parfois paresseux. Le vélo à assistance électrique québécois Case+ d’Opus donne un petit coup de pouce à son coup de pédale. Ça ne fonctionne pas comme une mobylette; il faut pédaler pour que le vélo avance. Un moteur électrique sur le pédalier (le système allemand Pendix) amplifie notre force, selon nos besoins ou notre forme physique. La sensation est très particulière – comme si quelqu’un appuyait sur la pédale en même temps que nous.

Il y a trois niveau d’assistance: Éco, Smart et Sport. On peut changer le mode pour accompagner des jeunes plus en forme sans s’épuiser, ou monter des côtes plus facilement. On peut rouler sans trop d’effort à une vitesse allant jusqu’à 32 kilomètres-heure – limitée par la réglementation. La pile ressemble à un gros thermos qui se détache, qui se pose sur une base de recharge. La pile de 300 Watt-heure peut aider jusqu’à environ 100 kilomètres de distance, selon la niveau de l’assistance apporté. Et si la pile est morte, on peut toujours pédaler, mais seulement avec sa force, comme avec un vélo 9 vitesse conventionnel.

Vous pouvez voir ici ma chronique de Planète techno sur les trucs technos pour cycliste – incluant le SmartHalo et le casque pour vélo pliant Morpher.

Selon le manuel, l’autonomie peut atteindre jusqu’à 105 kilomètres – mais ça peut baisser beaucoup plus vite, selon le niveau d’assistance apporté (s’il y a beaucoup de pentes, par exemple…).

Le vélo est plutôt lourd, ce qui n’est pas pratique si on reste à l’étage, parce qu’on ne veut pas laisser un vélo de ce prix à l’extérieur. Parce que c’est un vélo qui est plutôt cher. Beaucoup, beaucoup plus cher qu’un vélo de base – 3799$ – presque autant qu’une (vieille) voiture d’occasion, autant qu’une mopette. Et c’est dommage!

On peut tenter de se dire que ça ne demande pas d’essence, que c’est silencieux et écologique, qui peut éviter d’avoir à acheter des passes d’autobus… Mais ça reste cher. C’est pourtant une solution qui peut permettre aux gens moins en forme ou qui ont des problèmes de genoux de se remettre au vélo. C’est aussi intéressant pour se rendre au travail relaxe sans arriver en sueur, mais en faisant un peu d’exercice. Et c’est sérieusement agréable, il faut l’essayer pour le croire!

Si l’idée d’un vélo à assistance électrique vous intrigue, essayez d’en faire l’essai sur quelques kilomètres. Il faut pédaler de façon constante sur une certaine distance pour vraiment apprécier le système…

P.

AJOUT: Voyez le test du vélo par Frédéric Labelle d’Énergie!

AJOUT: Faire du vélo peut(presque) sauver le monde.

By Pascal Forget

Formateur. Animateur. Podcasteur, chroniqueur et journaliste en technologie et en science.