Mon ordinateur pour travailler (2025)

Intel Core Ultra 200S series processors usher in the first enthusiast desktop AI PCs and deliver great gaming performance and industry-leading compute at significantly lower power. Intel introduced the new family of desktop processors on Oct 10, 2024. (Credit: Intel Corporation)

Les ordinateurs portables sont maintenant si puissants, plus besoin de gros desktop pour bien des gens. Mais il y a les irréductibles qui préfèrent un bon ordinateur de bureau pour travailler confortablement. Voici ma configuration pour le boulot… Mais assez costaude pour jouer !

Un processeur très costaud

Le cœur de ma machine de guerre est un processeur Intel Core Ultra 9 285K Lunar Lake, offert par Intel.

  • Il est doté d’un coprocesseur optimisé pour l’intelligence artificielle de 36 Tops. Ce n’est pas encore une option incontournable, mais qui sera utile quand les fonctions utilisant l’IA seront proposées plus largement. Étrangement, un minimum de 40 Tops est nécessaire pour qu’un ordinateur portable se qualifie comme Copilot + PC et puisse utiliser la fonction Recall. Une discussion s’est mal passée entre Intel et Microsoft…
  • Il a 24 cœurs – 8 performants et 16 efficaces, pour diminuer la consommation d’énergie pour les tâches moins demandantes. Normalement, ce n’est pas un critère de choix dans un ordinateur branché. Mais ça diminue le besoin de refroidissement du processeur.
  • Pour un usage de base, le coprocesseur graphique du processeur pourrait facilement alimenter plusieurs moniteurs sans carte graphique dédiée. (Mon moniteur principal 4K utilise le processeur, pas ma carte graphique.)
  • Détail technique à savoir: la puce est légèrement plus épaisse, et pourrait demander un ajustement (ou même un remplacement) de son système de refroidissement.
  • Sans optimisation particulière, sa performance me place dans le 97e percentile de PassMark. (J’ai un brin de fierté geek, ici !)

Pour moi qui ne game pas1, c’est un processeur qui me procure un excès de puissance vraiment satisfaisant, très stable, qui devrait me durer longtemps. Faire du montage vidéo est un charme – y compris létape du rendu !

(Pour dire, ma carte graphique n’est qu’une vieille Radeon RX 6700 XT; je pourrais éventuellement la mettre à jour…)

Carte-mère à la hauteur

Pour tirer le meilleur du processeur, Intel m’a envoyé une carte mère ROG Maximum Z890 Hero, avec une abondance de ports (dont des ports Thunderbolt 4) et de possibilités d’expansion. La carte réseau sans fil est WiFi-7; avec mon routeur compatible, j’obtiens sans problème une vitesse de transfert de 1 Gbps.

L’application Armoury Crate facilite la mise à jour de tous les pilotes. On y propose l’optimisation du surcadençage (overclocking) d’un clic par l’IA – fonction que je devrais explorer un jour…

Beaucoup, beaucoup de mémoire vive

Mon ordinateur a 48 Go de mémoire vive. Essayez d’en avoir autant dans un ordinateur portable ! Ça me permet d’ouvrir plusieurs applications ou pages de navigateur à la fois sans stress. Encore une fois, c’est abusif pour un usage normal – beaucoup de gens n’ont que 8 Go de mémoire vive, ce qui me semble très peu.

Côté stockage, j’ai trois disques NVMe d’un téraoctet chacun.

Un boîtier super silencieux

Pour m’assurer que mon ordinateur ne fasse pas de bruit, j’ai choisi un boitier, un système de refroidissement (Dark Rock Pro 5) et une alimentation (Pure Power 12M 1000W) de BeQuiet ! Des composants qui sont un peu plus chers, mais conçus pour être vraiment silencieux. Pour l’usage que j’en fais, mon ordinateur est 99% inaudible dans une pièce silencieuse.

(Un ordinateur qui donne l’impression qu’un hélicoptère décolle chaque fois qu’on le pousse un peu, c’est insupportable.)

Mon clavier, ma souris et mon moniteur

Travailler avec un ordinateur de bureau, c’est pouvoir choisir avec amour son clavier, sa souris, et ses moniteurs et de pouvoir les placer à la bonne hauteur ! Pas besoin taper avec un clavier mou, se battre avec un pavé tactile, et de travailler recroquevillé.

J’utilise en ce moment un Trackball Kensington Slimblade Pro, le clavier mécanique Retro 8BitDo, deux moniteurs (dont le Benq RD280U, conçu pour programmeurs, avec un mode ambré pour diminuer la fatigue visuelle).

Pour compléter le tout, le Stream Deck est devenu un accessoire incontournable – pendant l’animation de présentations Teams, pour des raccourcis-clavier et pour contrôler ma musique. J’ai aussi un télésouffleur Prompter d’Elgato – pour avoir un meilleur contact visuel pendant le podcast Une tasse de tech et avec les participants de mes formations.

Un concentrateur (dock) Thunderbolt Kensington facilite les branchements – particulièrement quand je change la hauteur de mon bureau ajustable SmartDesk 2. Je peux y brancher directement un moniteur en USB C.

Bien hâte de voir de quoi aura l’air mon système dans 5 ans, dans 10 ans. Je suis déjà tellement loin de mon premier ordinateur, un Timex Sinclair 1000, avec un Ko de mémoire vive, et du stockage sur cassette !

P.

  1. Quand j’ai besoin d’évasion, Flight Simulator me fait rêver ! Il roule parfaitement avec ma configuration. ↩︎

By Pascal Forget

Formateur. Animateur. Podcasteur, chroniqueur et journaliste en technologie et en science.